Accompagnement à distance : pourquoi c’est plus qu’un plan B

Pendant longtemps, j’ai pensé que pour bien accompagner, il fallait impérativement être en présentiel, dans un lieu cosy, inspirant, un “chez moi professionnel” où les personnes se sentiraient à l’aise, accueillies et stimulées. Un espace qui serait le reflet de mes valeurs : l'écoute, la bienveillance, la créativité, l’action.

Mais la réalité m’a rattrapée.

Après plusieurs mois de recherches, de visites décevantes, de loyers inaccessibles ou de conditions compliquées, j’ai compris que je mettais toute mon énergie à chercher un lieu… alors que j’en avais déjà un à portée de main : l’accompagnement à distance.

Et si ce que je voyais comme un "plan B" était en réalité une vraie opportunité ?

Ce que le distanciel m’a offert

Le passage à l’accompagnement à distance m’a permis d'élargir mes horizons. Littéralement. Plus de frontières géographiques : j’accompagne désormais des personnes partout en France, et même au-delà. Il n’y a plus de problème de transport, de temps perdu dans les trajets ou de créneaux trop courts.

Mais surtout, j’ai découvert que la qualité de la relation ne dépendait pas d’un lieu physique, mais de la manière dont on crée un cadre, même virtuel. En distanciel aussi, on peut poser une intention, écouter profondément, faire émerger des déclics, avancer ensemble. J’utilise des outils ludiques, des supports interactifs, parfois même des rituels pour ancrer les prises de conscience. Tout cela fonctionne très bien… à distance !

Un format adapté aux profils atypiques

Mes accompagnements s’adressent souvent à des porteurs de projets atypiques, des personnes qui ne rentrent pas dans les cases, qui cherchent à créer leur propre voie. Et souvent, ces personnes ont besoin de souplesse, de pouvoir avancer à leur rythme, selon leur emploi du temps, leur énergie du moment. Le distanciel répond à cette réalité.

C’est un format inclusif, agile, évolutif. Et c’est exactement ce que je cherche à proposer avec M.E.T.I.I.S.

Conclusion : faire de la place à l’essentiel

Finalement, renoncer au local (pour l’instant !) m’a permis de recentrer mon énergie sur l’essentiel : les personnes que j’accompagne, la qualité de l’échange, l’impact de mes offres. Et je sais aujourd’hui que le jour où j’aurai un lieu physique, ce ne sera pas une condition, mais un plus.

En attendant, je continue d’accompagner avec tout autant de cœur, de rigueur et de créativité… derrière un écran, mais toujours en lien.